Je pense qu’il peut être préjudiciable de les placer dans des catégories distinctes, car nous avons alors peur des seksa lelle et les considérons comme cet “autre” effrayant”, explique-t-elle à Metro.co.uk.

Les poupées sexuelles peuvent ressembler à des femmes, mais elles ne vont pas remplacer les femmes, tout comme les vibrateurs ne vont pas remplacer les hommes.

Je pense qu’il y a plusieurs raisons pour lesquelles les vibromasseurs sont mieux acceptés que les poupées sexuelles. Je pense que c’est en partie parce que nous considérons que les hommes sont autonomes et n’ont pas besoin d’appareils ou de poupées pour jouir, ils apprennent à se donner des orgasmes à l’adolescence, alors que certaines femmes n’ont pas d’orgasmes avant la trentaine ou la quarantaine.

Je pense également que nous remettons en question la masculinité d’un homme s’il achète une poupée. Un vrai homme ne devrait pas avoir à acheter une poupée, ce genre de choses. Quand les femmes commenceront à utiliser davantage de poupées sexuelles, alors nous les considérerons comme moins sordides, mais nous avons toujours cette idée qu’un homme qui achète une poupée sexuelle est un sale type”.

Les poupées sexuelles existent depuis longtemps, et Lieberman les fait remonter à la Grèce antique, mais elles ne sont pas encore acceptées dans la culture dominante.

Les assimiler à des vibromasseurs n’est peut-être pas totalement erroné, mais la principale différence est que les vibromasseurs n’ont aucune chance d’être problématiques parce que les femmes ne le sont pas. On ne peut pas en dire autant des hommes, dont beaucoup pensent avoir un droit fondamental sur le corps d’une femme.